Mandat de grève de deux semaines pour des professionnels de l’Université Concordia

Des travailleurs de l’Université Concordia, à Montréal, viennent de se doter d’un mandat de grève d’une durée de deux semaines à exercer au moment opportun.
Le syndicat compte 600 membres qui occupent un emploi professionnel. On y retrouve notamment des conseillères académiques ou aux communications, des analystes en informatique, des psychologues et des infirmières.
Il évoque le recours possible à son mandat de grève lors de la rentrée universitaire.
Dans un communiqué diffusé mardi, ce syndicat, rattaché à la CSN, indique que l’« Université refuse de discuter de l’encadrement du télétravail », un enjeu déterminant pour ses membres.
« Concordia applique le télétravail de façon arbitraire. L’encadrement du télétravail devrait être reconnu comme une condition de travail dans notre environnement professionnel », explique Shoshana Kalfon, présidente du Syndicat des employé-es professionnel-les de l’Université Concordia (SEPUQ–CSN).